Bruce Lee
La plus grande légende de kung-fu de l’histoire moderne
Le contexte
D’où vient Bruce Lee ? Le destin d’une famille pas comme les autres
Un dragon à San Francisco En 1941, Lee Hoi Chuen et Grace, son épouse eurasienne, s’apprêtaient à rentrer à Hong Kong avec leur fils de quatre mois. Ils avaient passé 17 mois aux États-Unis, où Hoi Chuen, célèbre acteur d’opéra cantonnais, était en tournée. Leur bébé, Lee Jun-fan, était né à Chinatown, à San Francisco, sous le signe du dragon. C’était un présage de grandeur, mais il fallait aussi lui donner un nom américain. Le médecin proposa alors Bruce.
Né Lee Jun-fan, son prénom Bruce, lui aurait été donné par une infirmière ou un médecin de l’hôpital chinois de San Francisco (en) où il est né (lors de l’année du dragon) alors que son père, Lee Hoi-chuen, une star de l’opéra chinois est en tournée en Californie. Sa mère, Grace Ho, avec des origines chinoises et germaniques, est la demi-nièce de Sir Robert Hotung, homme d’affaires et philanthrope de Hong Kong.
Robert Hotung, de son vrai nom Robert Ho Tung Bosman (22 décembre 1862 – 26 avril 1956), est un homme d’affaires et philanthrope hongkongais, figure importante des débuts de l’établissement de la colonie britannique. Surnommé le « Grand ancien de Hong Kong »1,2, il est anobli par l’Empire britannique en 1915 et 1955.
Le destin d’un dragon
Le grand père de Bruce Lee du côté de sa mère
Bruce Lee (Li, selon l’orthographe Mandarin_(langue) » « Mandarin (langue) »mandarin, Lee étant en pour le Cantonais est élevé à Hong Kong, auprès de ses deux frères Peter et Robert (né en 1948), ainsi que ses deux sœurs Agnès et Phoebe. Lee Hoi-chuen, né dans le « District de Shunde Guangdong » était comédien, vedette de l’Opéra de Canton, ce qui permet à Bruce d’apparaître dans plusieurs films asiatiques durant son enfance.
D’où vient Bruce Lee ? Le destin d’une famille pas comme les autres
Un citoyen américain métissé aux origines controversées Avant de quitter les États-Unis pour retourner à Hong Kong avec leur fils Bruce, Lee Hoi Chuen et Grace s’assurèrent de faire les démarches administratives nécessaires pour lui garantir la citoyenneté américaine. Lors de ces démarches, Grace déclara que son père était chinois et sa mère anglaise. Cette déclaration contredit la rumeur persistante qui prétendait qu’elle avait des ancêtres allemands du côté maternel. Le métissage de Bruce Lee fut un facteur déterminant dans sa vie, sa vision du monde et son rapport aux arts martiaux. Il dut affronter des moqueries et des rejets à cause de ses origines eurasiennes, qui le rendaient différent des autres. Il fut même écarté du cours de son maître Ip Man, le célèbre expert en boxe wing-chun, qui refusait d’enseigner à un non-Chinois pur souche.
Le parcoure du dragon
L’arrivée mouvementée de Bruce Lee en Amérique
Ses parents l’envoient aux États-Unis en 1958 pour le protéger des mauvaises influences. Bruce Lee arrive à Seattle, mais il abandonne vite les études. Il travaille comme serveur, puis comme enseignant de gung-fu, un art martial connu sous le nom de « kung-fu » en Amérique. Il s’installe à Oakland, où il se fait remarquer par ses bagarres fréquentes. Il aime provoquer et se battre dans la rue.
En 1964, Bruce épouse Linda Emery, une jeune Américaine qu’il a connue à l’université. Le couple quitte Seattle pour San Francisco. Bruce ouvre sa deuxième salle à Oakland, l’institut Jun Fan. Pour mieux faire connaître le kung fu aux Américains, il se produit en démonstration dans différents tournois d’arts martiaux. Ed Parker, une star du karaté américain, invite Bruce aux Internationaux de Long Beach, à Los Angeles. Là, le Petit Dragon démontre son fameux coup de poing sans recul. Parker a filmé toute la scène.Il confie le document à Jay Sebring, le coiffeur-vedette d’Hollywood. Sebring a entre autres comme client William Dozier, qui produit la série Batman. Dozier cherche un expert en arts martiaux. Après avoir visionné le film, il contacte Bruce Lee et lui fait signer une option.
Finalement, en septembre 1965, Dozier décide de réaliser une série « Green Hornet » (Le Frelon Vert), où Bruce joue le rôle de Kato, le justicier masqué, garde du corps du journaliste Britt Reid, le héros de l’histoire. Ce feuilleton ne connut qu’un médiocre succès aux U.S.A.. Par contre, il battit tous les records d’audience en Asie. A Hong-Kong, grâce à cette série, Bruce Lee était devenu une star.
Le Jeune Bruce Lee devant resto de sa tante à Seattle
Du petit au grand écran
Après une série télévisée (Longstreet), Bruce Lee retrouve le réalisateur Lo Wei pour La Fureur de vaincre en 1972, un film qui s’inspire du titre du film de William Friedkin sorti l’année précédente : The French Connection. Bruce Lee devient ensuite réalisateur pour La Fureur du dragon. Il part ensuite à Hollywood pour tourner avec Roger Clouse, qu’il avait connu sur la série L’Homme de fer. Opération Dragon sera son plus grand triomphe au box-office. Le film coûte 850 000 dollars et en rapporte plus de 25 millions aux États-Unis. Mais Bruce Lee ne verra pas son succès.
L’arrivée mouvementée de Bruce Lee en Amérique
En 1965, Bruce Lee ouvre une salle à Los Angeles avec Dan Inosanto. Le feuilleton Green Hornet l’a rendu célèbre. Il règle quelques scènes de combat au cinéma, notamment avec Sharon Tate et Dean Martin. Mais ce sont ses cours particuliers qui lui assurent l’essentiel de ses revenus. Attirés par sa dextérité et son charisme, les plus grandes vedettes d’Hollywood deviennent ses élèves : Steve Mac Queen, James Garner, mais aussi le réalisateur Roman Polanski, le scénariste Stirling Silliphant, le producteur Fred Weintraub, sans oublier l’acteur James Coburn (photo à droite), qui deviendra l’un de ses plus proches amis.
Avec Stirling Silliphant et James Coburn, Lee doit tourner un film en Inde pour la Warner. Les trois hommes partent à Bombay pour effectuer des repérages. Mais finalement la Warner abandonne le projet.
Grâce à ses élèves les plus célèbres, Bruce Lee retrouva le chemin des studios. James Garner avait signé un contrat avec la M.G.M. pour être la vedette de « Marlowe », un film policier tiré du roman de James Hadley Chase. Lee interpréta le rôle d’un méchant garde du corps. Sorti en 1969, le film fut un échec. « Marlowe » reste néanmoins le premier rôle américain de Lee. Quelques temps plus tard, ce fut Silliphant qui proposa à Bruce sa première vraie chance d’acteur aux Etats-Unis.
Chargé d’écrire le scénario d’un feuilleton, « Longstreet », l’histoire d’un détective aveugle joué par James Franciscus, Stirling créa le personnage d’un professeur d’arts martiaux asiatique en pensant à son instructeur. Bruce Lee fut enchanté par ce rôle.
Retour aux sources
Comment Bruce Lee à marquer la pop culture & devenu une fierté pour les chinois?
Bruce Lee est un acteur, réalisateur, philosophe et maître d’arts martiaux né à San Francisco en 1940. Il est le fondateur du Jeet Kune Do, un style de combat qui mélange différentes techniques et philosophies. Il est le premier acteur asiatique à avoir percé à Hollywood, où il a joué dans des films comme The Green Hornet, The Big Boss, Fist of Fury, The Way of the Dragon et Enter the Dragon. Il a popularisé le kung-fu dans le monde entier et inspiré des générations d’artistes, de sportifs et de fans. Il est mort à 32 ans, mais il reste une icône de la pop culture et une fierté pour les Chinois.
Toriyama avoua être insperer d’une seule d’Opération Dragon avec pour cette scène de Sangoku en Super sayan
La plus grande statue de Bruce Lee au monde
Pour les fans de Bruce Lee et les amateurs de grandes sculptures en bronze en plein air, ils sont sûrement ravis d’entendre et de voir l’achèvement de la sculpture en bronze de Bruce Lee de 18 mètres de haut. La façon dont il est construit et ses caractéristiques attirent beaucoup de gens pour le visiter.